of Lady Woodcock

of Lady Woodcock Setter Gordon

Setter Gordon

Mon expérience du Gordon

Mon expérience du Gordon



PLUME lors d'une partie de chasse aux perdreaux



(photo Philippe MATERNE)

 

Ce chien est très peu connu en Belgique (48 naissances en 2008 contre environ 1000 en France).

Après avoir possédé un (magnifique) Setter Irlandais du nom de Cartouche, suivi par une Labrador, Peggy, dont nous avons conservé, de sa seconde portée, Vanille. Cannelle, une brave et belle Golden retriever , vint remplacer ensuite la bonne vieille Peggy (qui nous quitta à l'âge de onze ans suite à un cancer).



Nous avons commencé nos recherches  afin de trouver "le" chien de nos rêves. Des recherches sur la toile et de nombreux contacts nous ont amené un jour dans le Périgord Vert dont nous sommes revenus avec notre premier Gordon, Terry (dit Thaï) du Domaine du Grand Roc. Nous étions en 2002 et, depuis, cet engouement pour cette race n'a fait que se développer. Cependant, avec trois chiens à la maison il nous fallu attendre le départ de notre brave Vanille (également morte à onze ans d'un cancer) avant d'envisager la venue d'un second Gordon.

Les prédispositions naturelles de Thaï pour la chasse et sa passion pour les oiseaux m'incitèrent à donner à ce précieux auxiliaire les possibilités d'exercer sur le terrain ses qualités de chasseur, ce qui nous amena, quelques années durant, dans le Périgord Vert où l'éleveur du Grand Roc assouvissait sa passion pour la mordorée.

Trois ans après l'acquisition de Thaî, une petite Gordon nommée Tarock's Plume, vint nous rejoindre après avoir quitté son Allemagne natale. Elle eu droit à des vacances studieuses dans le Sud-Ouest Français où elle développa son nez, apprit à bien arrêter, à être sage à l'envol et à rapporter. Bref, que du bonheur !

Et, l'an dernier, après de mures réflexions, la décision fut prise de tenter l'aventure d'une portée avec Plume. Que de recherches pour trouver l'étalon, que du travail pour mener à bien cette portée. Mais le résultat est là et, cerise sur le gâteau, nous avons conservé le contact avec une majorité des propriétaires.



Quelques expositions plus tard, nous commençons à obtenir des résultats en exposition et la petite dernière de la portée porte bien son nom; Hope pourra assumer fièrement la lignée des "of Lady Woodcock". Elle se comporte bien en exposition et, comme sa mère, elle semble douée pour la chasse.

La seconde portée de Plume devrait voir le jour (si Dame Nature et Plume s'entendent) vers Pâques 2010. Un autre challenge commencera alors, en espérant que cette seconde portée sera aussi réussie que la première et confirmera la devise adoptée par la maison "faire du Beau et du Bon".





Le Périgord vert me vit, moi et mon périgourdin ami, six années durant, explorer les coupes de châtaigniers, les genêts, les ronciers, les vallons boisés, les bordures humides à la recherche de la mordorée.

Et puis un jour, la passion débordante de mon Setter pour dame bécasse me donna l’envie de passer mon permis.

L’étude vint donc occuper mes soirées et les week-ends les bancs de la fac… Et le précieux parchemin en poche ce furent de nouvelles aventures.

Un pur bonheur que de voir travailler nos Noir & Feu, ces longues quêtes, cette attention de tous les instants et cette poussée d’adrénaline qui vous prend lorsque, subitement le bruit de la campane (ou du grelot ou de la sonnaille) s’éteint… il faut alors retrouver le chien qui s’est mis à l’arrêt. Une fois retrouvé, se placer face à lui et le faire couler… ensuite, avec de la chance, tirer le bel oiseau (le « fla-fla-fla caractéristique à l’envol) qui sera la récompense au travail du chien. Surtout ne pas tirer sur une bécasse qui serait partie dans les pattes de votre auxiliaire, il ne comprendrait pas puisqu’il n’aurait pas effectué son travail correctement. Bécasse non arrêtée signifie pour le couple chien-chasseur, bécasse non-tirée.  L’éthique du « vrai » bécassier c’est de respecter la scolopax rusticola, ainsi que le travail de son (ou de « ses ») Gordon…

Depuis la saison dernière (et quelques différences de point de vue avec mon ami ),  je chasse seul, avec mes 3 Gordon et ai troqué les territoires de chasse périgourdin pour ceux du limousin. En Belgique il est vraiment trop difficile de pouvoir chasser la mordorée, les « conflits » avec les chasseurs de gros, les territoires privés, tout cela ne permet pas à ce fabuleux  « arrêteur » de pouvoir exprimer sa passion pour la reine des bois.